dimanche 28 décembre 2008

A tes souhaits.

En cette période hivernale, maux de tête, rhume, état grippal...
une vidéo toute douce qui réchauffe et soigne les bobos.

samedi 27 décembre 2008

Tu te rappelles...


Quand les décisions importantes se prenaient au moyen d'une comptine.
Quand on pouvait arrêter le déroulement des choses en disant: "Pouce!"
Quand les erreurs s'arrangeaient en disant: "On recommence".
Quand avoir beaucoup d'argent signifiait acheter un carambar ou un roudoudou ou un rouleau de réglisse ou un morceau de sucre candi ou un caramel mou.
Quand on se rendait compte de nos possibilités cachées après que l'on nous ait dit: "Chiche que t'es cap !"
Quand on préférait être voleur que gendarme à la récréation.
Quand on faisait éclater des ballons de baudruche remplis d'eau comme si c'était la guerre.
Quand la seule interdiction était de ne pas jouer avec le feu.
Quand le pain avec du beurre ou du chocolat constituait le goûter.
Quand enlever les petites roues de la bicyclette signifiait un grand pas dans notre vie.
Quand on jouait aux patins à roulettes ou au badminton dans la rue sans craindre les voitures...
Quand on allait à la pêche aux "claque-seau" (têtards) ou que l'on glissait sur la mare gelée.
Quand on se réchauffait les pieds avec des briques chaudes enveloppées dans du papier journal.
Quand on tentait de fumer des lianes comme des cigarettes, et plus tard des P4 pour imiter les grands.
Si certains se souviennent de ces moments... c'est que l'enfance est encore là... et c'est tant mieux.

vendredi 26 décembre 2008

Lendemain de Noyel.

Pour ceux qui ont reçu des cadeaux inattendus... et qui souhaiteraient les échanger, quelques idées...

Echange oeufs de lump contre caviar beluga;

Echange gaine en coton contre string en soie;

Echange sac en skaï contre pochette Dior;

Echange eau de Cologne contre patchouli;

Echange CD musette contre CD Beatles;

Echange boa contre poisson rouge;

Echange boulets de charbon contre fioul;

Echange bonnet péruvien contre panama;

Echange moufles contre gants de peau;

Echange chocolats et foie gras contre citrate de bethaïne;

Echange agenda 2008 contre agenda 2009;

Echange jeu des 7 nains contre jeu de Chippendales (quoique...);

Echange tabouret de bar contre pilier;

Echange pièces de scooter contre herbe euphorisante;

Echange albums de Martine contre n'importe quoi, mais pas elle !!!

Echange ambiance pourrave contre humour à donf;

Echange présent morose contre bôfutur.

Liste à continuer sans modération... MERKI.

jeudi 25 décembre 2008

Cadeau.

Pour fêter Noyel et les 400 connexions depuis un peu plus d'un mois...
un cadeau que mon Homme aurait souhaité !!!
le Must des portabs... spécial picard.

mardi 23 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 13°

C'est le message de Gégé, picard de naissance, mais cantalien de coeur. Cantalou c'est pour charmer le touriste.
Amoureux de la nature et soucieux du respect qu'on lui accorde, il joint une vidéo qui fait froid dans le dos... et qui peut nous donner le bourdon.

Ch'noé
i n'falleu jamoais fêter ch'noé trop tôt, tout il aveu un temps
ben pour un bieu noé, i n'falleu po mintir à chés nasus
falleu qui chaveu qu'edman ça s'ro pas tous chés jours noé
mais surtout qu'chés cadeaux qu'on lésseu
c'est arvnir à ch'poèle (à boulet ou boé n'importe)
alors pour qu'chés nasus i zéyeu un peu d'mié à chés noé qui v'neu
i ni o qu'à fabriquer chés rukes (pas que pour ch'mouke à mié)
mais c'était eune image falleu r'partir à zéro
v'lo min souhait d'noé !
Merci Gégé


lundi 22 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 12°

Je n'ai pu résister au plaisir de publier la dernière production de Damien.
MAGNIFIQUE !!!

samedi 20 décembre 2008

Géographie.

Pour sillonner les routes de France sans GPS, une petite révision s'impose avant de partir.
http://www.jeux-geographiques.com/

vendredi 19 décembre 2008

Jeux de société.


Pour la dernière matinée de classe, la Maîcresse de maternouille avait organisé des jeux de société. Ben, oui, parce-que les petiots ne jouent pas, peu, ou plus, à ces jeux qui occupent les enfants sans télévision, sans consoles de jeux, sans jeux vidéo... etc...
Elle avait donc confectionné, grâce à son imagination fertile et ses compétences indéniables en pédagogie: un jeu de dominos, un jeu de bataille, un jeu de l'oie, et un jeu s'apparentant au jeu de dadas. Tous avaient pour thème Noël, bien sûr.
Et pour "la mise en bouche" à cette activité, un courrier du père Noyel (en personne) annonçait aux petiots que ces jeux étaient des cadeaux pour la classe.Activité ludique, s'il en est, mais tellement formatrice !!!

Miousic.


Interlude pour ce début de vacances.

jeudi 18 décembre 2008

Bestiaire féminin.

Moultes expressions font référence à un animal et s'adressent souvent aux femmes. En voici quelques unes, douces, amères ou pas piquées des hannetons:
  • une bouche en cul de poule;
  • des yeux de biche;
  • une langue de vipère;
  • une morue;
  • une taille de guêpe;
  • grosse comme une baleine;
  • un cou de girafe;
  • plate comme une limande;
  • une vraie mère poule;
  • fermée comme une huître;
  • c'est un grand cheval;
  • des cuisses de mouche;
  • bête comme une oie;
  • c'est une bécasse;
  • une grande bique;
  • têtue comme une bourrique;
  • bavarde comme une pie;
  • une tête de linotte;
  • myope comme une taupe;
  • etc... etc...
D'autres semblent tout à fait insignifiantes, de prime abord, et pourtant très délicates à prononcer voire irrémédiables:
  • rides du lion;
  • pattes d'oie;
  • culotte de cheval;
Euh !!! Là, on marche sur des oeufs !!! Allez, on se rassure.
La femme est un chef d'oeuvre. ("Women in art" Philip Scott Johnson-Eggman913)

mardi 16 décembre 2008

Oeuvres d'art.





Oui, on peut qualifier les créations de Noyel comme des oeuvres d'art.
Quand on pense qu'avec des octogones, des prismes en carton peint, des paillettes, des découpes de guirlandes, des gommettes, du coton, des feutres, des chutes de bois, des morceaux de tissu, du papier, que de la récup' en fait, on arrive à ça !!!
Eh! Ben, CHAPEAU les petiots et BRAVO aux Maîcresses qui ont des talents avérés de création.
Une exposition s'imposait. Les parents, en nombre, sont venus admirer, les chefs d'oeuvre de leur progéniture... Et ce fût très gratifiant. Aussi bien pour les enfants que pour les Maîcresses (qui, dans le climat délétère actuel, ont vraiment besoin de réconfort...)
Pour agrémenter ce vernissage, et récompenser les artistes, un goûter clôturait cette exposition... avec pains d'épices et chocissons...
Chacun sait que, hormis changer les couches, à la maternouille, on ne fait pas grand chose !!! La preuve !!!

lundi 15 décembre 2008

SMA à la maternouille.


En cette période de Noyel, grande effervescence en maternouille.
A la fois, les petiots s'impatientent, et les "maîcresses" font des merveilles dans des réalisations pédagogiques et ultra inventives pour les faire tenir...
Ce matin, donc, j'étais invitée à donner un SMA, pour aider à la préparation du chocisson au chocolat.
Après une présentation très fine (par le biais du sac à surprises) de la Maîtresse, par petits groupes, les petiots ont confectionné cette recette facile et délicieuse.
J'ai retrouvé des réactions telles que j'en ai connues lors des activités collectives... "C'est Moi, qui le fait... Non, c'est pas ton tour..." Ceux qui ne peuvent s'empêcher de croquer un bout de chocolat, lécher la cuiller, tremper le doigt dans le plat, ramasser les miettes avec leur doigt mouillé, sentir et s'exclamer "Humm !!! Ça va yète bon !!!". Et une fois la préparation terminée s'enquérir du moment de la dégustation qui paraît bien lointain...
J'ai eu le droit à des "Maîtresse", peut-être parce-que ça se voit encore ?
Ou parce-que je portais cette tenue rayée, si chère aux Danger Écoliers...
A remarquer que lorsque l'on est en TGV, les couleurs ne sont plus les mêmes que lorsque l'on est en EEA...
Petite astuce pour utiliser les blancs en neige: faire des meringues.
  • 50 grammes de sucre cristallisé par blanc d'oeuf;
  • une pincée de sel;
Monter les blancs en neige avec la pincée de sel. Ajouter le sucre. Mélanger au batteur. Faire des petits tas sur une plaque garnie de papier sulfurisé. Cuire au thermostat 3 ou 4 pendant 1 heure. Vérifier, après ce temps, si la meringue est sèche, sinon prolonger la cuisson de 15 mn.

dimanche 14 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 11°

Message très affectueux de mon amie ATSEM, qui a dorloté les petiots (et moi-même) pendant 17 ans, pour suivre son Homme dans le Sud.Que de souvenirs nous partageons toutes les deux, voire tous les trois...car son Chéri était présent, bien sûr, lors des classes de découvertes (coopératives, s'il vous plaît...)
« La famille Loir s'est réveillée pour te dire combien elle t'estime et te porte dans son coeur.Je n'ai pas une âme de poète, mais ces années à travailler ensemble, à se confier, se convier, s'estimer...!!! me permettent de te dire que, malgré l'éloignement, tu restes ma meilleure amie.Bisous à toi et à tous ceux qui t'entourent. »

Pour compléter ce message d'Amitié une photo familiale de circonstance.

Merci Muriel.

vendredi 12 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 10°









Supermarket Lady Duane Hanson (1969)Pop Art

Un message écolo de Gwenny qui définit ses aspirations du moment.

Très soucieuse de l'avenir de notre planète, elle a choisi ces deux images.
Belle et grande idée pour le bien-être de chacun !!!
Et pour rêver, cette photo de la Grande Plage d'Houat.


La plus belle baie du monde! Lorsque l'on s'y balade à la chaleur de l'été, le temps pourrait s'arrêter, la vue est magnifique...une sensation de bonheur total!

Merci Gwenny.

jeudi 11 décembre 2008

Récré.


Excellent !!!
D'autres vidéos à cette adresse.
http://www.youtube.com/user/simonscat

En attendant Noyel... Cadeau... 9°

Les roses sont rouges,

Les violettes sont bleues,

Je suis schizophrène

Et moi aussi...

Voilà le message de Cha.
C'est court et concis...
Schizophrène, nous le sommes tous un peu, par l'ambiguïté des mots, le jeux social, les désirs... Sinon toutes les roses seraient restées roses, et les violettes, violettes, ce serait triste.
Il faut se dire que le langage permet de se déprendre de tout ce qu'on pourrait croire déterminé à priori. Sinon, je te rassure, les mauves sont toujours mauves, et les bleuets sont encore bleus. Le jour où on te saute à la gorge en t'affirmant le contraire, attention, ce n'est plus une schizophrénie mais une psychose.

J'ajouterai une citation de Pierre Desproges que ton cher Papa connaît par coeur:
« Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait. Un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 5 et 5 font 4, et ça le rend malade ! »

Merci Cha.

mercredi 10 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 8°


La réponse de Cannelle est douillette.

Elle souhaiterait rester sous la couette... être câlinée... dorlotée...

Elle a émis, aussi, le désir de revoir une vieille connaissance du temps qu'elle était d'jeune !!!

SOUVENIRS... SOUVENIRS...

L'Espoir fait vivre...

Merci Cannelle.


mardi 9 décembre 2008

Il a neigé !!!

En attendant Noyel... Cadeau... 7°

Ktrine est la Môman de Steph, Daminou et tiot Louis.
Elle est Conteuse et ses talents ne sont plus à prouver.
Une personne à connaître.
Elle m'a envoyé ce portrait peint par Damien en m'expliquant pourquoi ce choix.
Des mots chargés d'émotion et de peine... Marcel n'est plus de ce monde depuis quelques mois.

«Je t'envoie un dessin que Damien avait fait et qui représente Louis. Nous l'avons scanné pour en avoir un souvenir et l'avoir sous la main. L'original est parti avec Marcel, chacun de nous a écrit un mot mais comme Louis n'écrit pas, nous avons décidé de mettre le dessin qui le représente et qui a été fait par son grand frère. Ainsi les liens entre chacun existent toujours. Voilà, je te l'envoie parce-que je trouve ton idée très belle et très généreuse. »

Merci Ktrine.

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lundi 8 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 6°

Ma Grande "Topine" aux yeux verts... aux cheveux noirs comme l'ébène... (comme dans Blanche-Neige...) Super "Maîcresse" EEA (Encore En Activité) ne lésine jamais sur les détails...

C'est une Grande Professionnelle passionnée de la Vie.

Voici son message:

Une phrase qui me sert dans mes moments de doute:

« Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. »
René CHAR


Une image qui représente pour moi, la sérénité à laquelle j'aspire

Un dessin digne de moi

La grande cause de ma vie


Un mot: AMOUR

et surtout que le Père Noël nous apporte la joie!!!!!!!

Merci Nannick.

En attendant Noyel... Cadeau... 5°

C'est le message de Mon Homme qu'il a intitulé 0 Sécour...
Comprend qui peut !!!

Edward Munch écrit :

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis, le soleil se couchait.Tout d'un coup le ciel devint rouge sang. Je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture. Il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville. Mes amis continuèrent, et j'y restais, tremblant d'anxiété. Je sentais un cri infini qui se passait à travers l'univers. »

Le Cri (Skrik 1893) est probablement son œuvre la plus connue. Comme dans le cas de beaucoup de ses œuvres, il en a peint plusieurs versions. Le Cri est une pièce de la série La Frise de la Vie, que Munch a assemblée au tournant du siècle.Il traite d'une manière récurrente des thèmes de la vie, l'amour, la peur, la mort.


Merci, mon Amoureux.


En attendant Noyel... Cadeau... 3° et 4°

Le message très émouvant d'Hug. Une super "maîcresse" de maternouille en TGV et SMA. Elle fait partie du club des Mousquetaires qui participait (avec moi) aux congrès AGIEM (aujourd'hui AGEEM). Bonjour l'ambiance !!!

"Aujourd'hui, j'ai décoré ma maison, dehors, dedans, pour avoir le bonheur de voir de l'émerveillement dans les yeux de mes plus jeunes petits enfants. C'est l'occasion de penser fort au Père Noël.
Marité, j'ai tellement cru en lui, que je l'ai rencontré. Je l'aime beaucoup et tous les 24 décembre au soir il me téléphone !!!
Cette année, je vais lui demander de prendre
un an de ma vie. Un an pour nous retrouver en décembre 2009:
  • avec une Bribri redevenue la merdeuse qu'on aime parce-qu'elle aura vaincu sa maladie;
  • avec une Zézette débordante de projets parce-qu'elle sera libre de mener la vie qu'elle veut;
  • avec une Marité toujours aussi attentionnée et chaleureuse.
Pour moi, je vais lui dire qu'il m'oublie un peu. Mes enfants vont bien, mes petits enfants aussi, mon homme aussi, ma famille en général aussi. Alors qu'il concentre toute son énergie à soutenir mes amies en souffrance."


Forcément le message de Zézette suit celui d'Hug.
Encore 6 mois et elle sera en TGV...
A nous, les balades à pied (odorantes...) et fructueuses (confitures maison) ...
A nous, les chemins boueux ou truffés d'ornières que nous franchirons sur nos chevaux de fer...
A toi de crier en plein air comme bon te semble...

Voici son message:
" Donc, je propose "une croisière"... " dont je me garde le choix du navigateur... et je baptise mon bateau "Air du large".
J'y inviterai mes copines, chacune à leur tour, pour venir respirer, en ma compagnie, une grande bouffée de liberté !!!!!!!!!!!!
Signé "La Picardise"
Merci à toutes les deux

dimanche 7 décembre 2008

En attendant Noyel... Cadeau... 2°


Deuxième envoi, celui de mon Lenny, mon fils unique et préféré...la prunelle de mes yeux... la chair de ma chair... la poire et le fromage... TOUT...
Un autoportrait de Léon Spilliaert.
"Un esprit enclin à la dérision et à l'ironie, le non-conformisme et le désir de jeter un autre regard sur le monde...
Cet homme posant en complet dans son atelier à peine éclairé, qui fixe-t-il si intensément, voire avec suffisance ?

Croiser son regard “revolver”, c’est probablement assister au propre reflet de son auteur.

En réalité l’effet produit trouble en abîme : il est notre miroir, sa souffrance menaçante est la nôtre...

De ce monde tourmenté, quelques rares reflets laissent toutefois imaginer que l’aurore n’est plus très loin."

Merci mon LENNY

En attendant Noyel... Cadeau...

"Ce fut un dimanche franchement picard... brouillard givrant ce matin, purée de pois toute la journée.
De quoi déprimer ou s'exprimer.
Alors, profite du mauvais temps présent (et à venir) pour m'écrire un mot, ou une phrase, m'envoyer un dessin, une image, une photo qui définit le mieux tes aspirations présentes ou à venir."

Voilà le mail que j'ai envoyé à tous mes contacts.
Et, très vite les réponses sont arrivées.
La toute première est de Damien... un tout tiot que j'ai "couvé" en maternouille.
Eh, ben voilà sa participation !!! C'est un Artiste et pi ché toute...

L'adresse de son blog: http://rolloartabout.over-blog.com/
Merci Daminou.

vendredi 5 décembre 2008

Lettre au père "Noyel"

Plus que 19 jours avant Noël...
Il est temps d'écrire au père "Noyel" !!!
Ma lettre est prête.

haut

bas

Je sais que tu existes encore, malgré tous les mentiris que l'on raconte sur toi...

Je sais aussi que les temps sont durs... pour toi, ta femme, tes enfants, tes lutins et tes rennes...

J'ai appris:

  • que tu ne peux pas encore prendre ta retraite cette année;

  • que tu dois réduire d'un tiers le nombre de tes lutins à cause du manque de travail occasionné par la récession;

  • que ta femme ne peut plus travailler puisqu'elle doit s'occuper de vos enfants, la maternouille étant fermée;

  • que tes enfants ont toutes sortes d'allergies tant le ciel est pollué...l'un d'eux, même, est tombé dans le trou de la couche d'ozone...

  • que tes rennes ne trouvent plus d'herbe à brouter sans OGM;

  • que ton moral est au plus bas à cause de tout ce qui se passe sur Terre.

Alors, je ne demande rien cette année, je ferai l'impasse...

Je voudrais juste que tu essaies de me dénicher, dans un coin de ton atelier, un truc-machin-bidule qui s'appelle « bôfutur » et dont j'aimerais connaître l'odeur.

Courage à toi... On est tous, avec toi, dans le même traîneau...
Je t'embrasse.

(J'espère qu'il me lira...)

jeudi 4 décembre 2008

Bonne fête Nicolas...


Les gros mots des tout-petits  envoyé par cvera
 
A cette occasion, je vais raconter l'histoire d'un Nicolas...
Mon Nicolas était ce qu'on appelle un enfant peu enclin aux études.
Il préférait de beaucoup la récré et il fallait déployer beaucoup d'énergie pour capter son attention. Un jour, alors qu'il butait sur un graphisme un peu compliqué à son goût, d'un geste net et précis, il cassait en deux « l'outil scripteur ».
Je m'approchais de lui et l'interrogeais sur la raison qui l'avait conduit à en arriver là...
Il ronchonnait dans sa moustache, qu'il n'avait pas encore, et comme je ne le comprenais pas, je lui demandais de répéter.
Alors, il s'écriait: « Connard maîtresse !!! »
Surprise, mais ne me départissant pas de mon calme habituel, je m'approchais de son oreille et lui chuchotais:
« Pour un garçon, on dit connard, mais pour une fille, c'est connasse... »
Instit' jusqu'au bout des ongles...
L'incident était clos. Plus jamais un mot plus haut que l'autre.
Le lien était créé...
Quand je le rencontre, aujourd'hui, j'ai toujours un sourire intérieur en pensant à cette histoire... lui aussi, certainement...
Mon Nicolas a eu un parcours scolaire difficile, mais à 4 ans, il connaissait la différence entre le masculin et le féminin.





mercredi 3 décembre 2008

SMA pour les enseignants.

Eh, oui ! Pourquoi les enseignants n'auraient pas droit au SMA ?
Il faut savoir:

Que certains mercredis où normalement ils devraient profiter de leur progéniture, ils ont des animations pédagogiques...
Qui garde les enfants ???

Que certains soirs de la semaine, ils ont des conseils de maîtres ou d'école...
Qui gère leurs enfants ???


Qu'après la journée de classe, ils ont des préparations, des corrections...
Qui veille sur leurs enfants ???


Que pendant leurs vacances (si convoitées et jalousées), ils préparent leur année ou période scolaire à venir...
Qui s'occupe de leurs enfants ???


Qu'ils recoivent les parents de leur classe hors temps scolaire...
Qui surveille leurs enfants ???


Qu'ils ont des aides personnalisées à assurer après la classe...
Qui chaperonne leurs enfants ???


Qu'ils ont aussi le droit d'être malades ou en formation...
Qui prend soin de leurs enfants ???

Que les nounous aussi ont le droit d'être malades ou en formation...
Qui assure la garde de leurs enfants ???


Qu'ils organisent des sorties, des spectacles, des projets hors temps scolaire...
Qui prend en charge leurs enfants ???

Je n'allongerai pas la liste... j'ai peur d'en oublier...

Alors, je lance un appel à tous les bénévoles en TGV,
qu'ils prouvent qu'ils sont capables d'assurer le SMA,
(Service Maximum d'Amitié)
en passant des moments inoubliables avec les petiots des enseignants.

mardi 2 décembre 2008

Recette et dicton du jour.

L'ÉCOLE À LA SAUCE FINANCIÈRE

  • Prenez une école.
  • Enlevez 2 heures par semaine.
  • Alourdissez les programmes.
  • Supprimez les aides des RASED (Réseaux d'Aide Spécialisée pour les Elèves en Difficulté).
  • Saupoudrez du soutien à ceux qui ne supportent plus l'école.
  • Rajoutez une dose de culpabilité aux parents des enfants en difficulté.
  • Laissez les enseignants s'enliser dans les problèmes d'organisation.
  • Laissez pourrir quelques temps...
  • Annoncez régulièrement que l'école va mal.

C'est prêt, vous pouvez privatiser !!!


DICTON DU JOUR


À la sainte Viviane, rends ton bonnet d'âne !!!

(Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé, n'est que pure coïncidence.)

lundi 1 décembre 2008

Le langage au coeur des apprentissages (2°)


Nous revoilà avec Ch... une semaine après la rentrée.

Dans cette maternouille, les enfants portaient des chaussons pour éviter d'abîmer un parquet qui était plus que centenaire et revitrifié chaque année.

Donc, ma Ch... acceptait cette règle, mais cela se compliquait au moment des récréations.
Elle s'était rendue compte que la récré avait du bon aussi...
Alors, elle enfilait rapidement ses chaussures délaissant sa paire de chaussons au milieu du hall d'entrée.

A plusieurs reprises, je lui demandais de les ranger dans le petit sac prévu à cet effet, et bien souvent c'était l'ASEM* qui s'exécutait.
Un jour, n'y tenant plus, je déposais, dans la cour, cette paire de chaussons.

La propriétaire s'aperçut très vite que son bien était dehors...
Alors, rageuse, elle les empoignait, s'avançait, d'un pas ferme et décidé, vers moi et disait:
"J'ai pas l'habitude de refaire ce que j'ai déjà fait !!!"
Sur le même ton je lui rétorquais:
"J'ai pas l'habitude de redire ce que j'ai déjà dit !!!"


Notre amitié se consolidait !!!



* "A l'époque", il s'agissait bien d'une ASEM (Agent Spécialisée des Écoles Maternelles)

dimanche 30 novembre 2008

Douillou s'pique ingliche ?

Une façon très simpliste de s'exprimer Outre-Manche...

La liste n'est pas exhaustive. Toute proposition sera la bienvenue.


Ail ou radis ? Are you ready? (Êtes-vous prêt ?)

Cinq salopes - Thanks a lot - (Merci beaucoup)

Débile - The bill - (L'addition)

Mords mon nez - More money - (Plus d'argent)

On le donne à ces connes - Hold on a second - (Ne quittez pas un instant)

Toute ta queue traîne - To take a train - (Prendre le train)

Qu'on gratte tous les jeunes ! - Congratulations! - (Félicitations !)

Marie qui se masse - Merry Christmas - (Joyeux Noël)

Oui Arlette - We are late - (Nous sommes en retard)

Mais dîne Franz - Made in France - (Fabriqué en France)

Il se pique Germaine - He speaks German - (Il parle allemand)

Ahmed a l'goût de tripes - I made a good trip - (J'ai fait un bon voyage)

Youssef vole ma femme au lit - You saved all my family - (Tu as sauvé toute ma famille)

Sale teint de pépère - Salt and pepper - (Le sel et le poivre)

Six tonnes de chair - Sit on the chair - (Asseyez-vous sur la chaise)

Dix nourrices raidies - Dinner is ready - (Le dîner est prêt)

Beaune-Toulouse - Born to lose - (Né pour perdre)

Les slips tout gais serrent - Let's sleep together - (Dormons ensemble)

Guy vomit sous mon nez - Give me some money - (Donne-moi un peu d'argent)

Ame coquine - I'm cooking - (Je cuisine)

Délicate et saine - Delicatessen - (Épicerie fine)

Deux bouts de chair - The butcher - (Le boucher)

Varices de grosseur - Where is the grocer? - (Où est l'épicier ?)

C'est que ça pèle - Sex appeal - (Attirance sexuelle)

Ma queue perd son alcool - Make a personal call - (Passer un coup de fil personnel)

Gousse d'aïl- Good Bye - (Au revoir)





samedi 29 novembre 2008

Miousic.

J'ai ouïe dire que les cours d'Education Musicale à l"IUFM n'était pas très folichons.
En général, les chants seraient plus adaptés aux voix féminines que masculines... Alors, pour réparer ce manque, je propose une chanson très masculine voire virile... qui pourrait être enseignée...

Han !!! Dé !!!


Morales
envoyé par papy7


Ou celle-ci très actuelle !!!



Plus sérieusement, suggérez aux profs d'aller faire un tour à cette adresse:

http://stepfan.free.fr/dos/musik.htm

vendredi 28 novembre 2008

Lettre d'un "résistant"

25.11.2008

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

Montpellier, le 25 novembre 2008,

Cazals Bastien
Montpellier
à
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris


Monsieur le Président de la République,

Si je prends la liberté de vous écrire cette lettre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'enseignant et directeur d'école comme en tant que citoyen, je suis en colère, proche de la révolte. Je ne peux plus me taire. Je me dois de réagir.

Permettez-moi, tout d'abord, d'insister sur l'expression de mon profond attachement et de mon immense respect pour cette République française dans laquelle j'ai eu la chance de venir au monde. Je suis attaché à ce pays car je considère qu'à certaines périodes de sa longue histoire, il s'y est dit, écrit et fait de si belles choses. Outre l'immense patrimoine culturel qu'elle a constitué, la France – tout particulièrement de sa révolution de 1789 au programme du Conseil National de la Résistance, en passant par la République et sa loi de 1905 sur la laïcité – a su porter si haut et avancer si loin les valeurs universelles consacrées dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qu'elle a fini par faire le choix ambitieux d'une république laïque et démocratique où tous les citoyens vivent ensemble, en bénéficiant de la liberté, de l'égalité et de la solidarité ! Tellement admirable que j'ai choisi de servir cette République, ma République. J'en serais presque fier... sauf que je ne suis pour rien dans tout cela, j'en hérite. Et un tel héritage se partage ou se défend !

C'est ainsi que j'arrive à l'objet de ma lettre. En ce début de XXIème siècle, que reste-t-il de l'état républicain à la fois puissant et protecteur, comme de ses grandes missions d'intérêt public ? Plus grand chose : les idéologies en vogue étouffent la flamme républicaine tandis que les réformes en cours dépècent les derniers lambeaux des services publics. D'autres pourraient citer la justice, la santé ou la solidarité, je vous parlerai de ce que je connais, de ce que j'ai choisi : l'école primaire publique.

Monsieur le Président, autant vous le dire de suite, avec les transformations qui s'opèrent actuellement, l'État ne pourra plus garantir à chaque citoyen les mêmes droits en terme d'éducation. Et il s'agit, là, du déni d'un droit fondamental, surtout dans une république qui se prétend historiquement éclairée par le savoir et la pensée, la finesse et le bon goût. Cette ''modernisation'' de l'Éducation Nationale, qui se construit pas à pas depuis des années, avance sur plusieurs plans à la fois mais dans une grande cohérence. Sachant que votre temps est précieux, j'ai donc choisi de n'en aborder qu'un aspect, le plus saisissant.

Ayant déclaré la guerre contre l'échec scolaire, votre ministre en charge du dossier a entrepris de moderniser l'école prétendument dans l'intérêt des élèves mais avec quand même, dans un coin de la tête, les impératifs budgétaires liés à la mise en œuvre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), au respect du pacte européen de stabilité et autres contingences financières. Ainsi, à cette rentrée 2008 et sans concertations préalables aux prises de décisions, M. Darcos a ainsi décidé :

  • de mettre en place des nouveaux programmes qui conviennent parfaitement aux élèves comme ma fille, qui est structurée, attentive et appliquée, mais ne laisseront que peu de chances à son copain Victor de surmonter ses difficultés d'apprentissage ;
  • de diminuer le nombre d'heures de classe pour les élèves comme ma fille qui travaille bien et comprend vite mais pas pour Victor qui est soutenu 2h par semaine dans ses difficultés d'apprentissage;
  • et de renforcer le dispositif de stages de remise à niveau en CM1/CM2 pour que Victor entretienne ses difficultés d'apprentissage pendant les vacances de ma fille...

Mais ce n'est pas tout – et Victor est finalement un peu chanceux, car la rénovation du primaire est en cours et, pour la rentrée 2009, sans plus de concertation, M. Darcos nous annonce qu'il va :

  • supprimer progressivement les enseignants membres du Réseau d'Aides Spécialisées au Enfants en Difficulté (RASED) qui aident Victor pendant le temps scolaire et sans lui refaire la classe ;
  • mettre toujours plus d'élèves par classe – puisque toujours moins d'enseignants – ce qui ne plaira pas trop à ma fille qui aime avoir l'attention de la maîtresse mais beaucoup à Victor qui préfère se faire oublier ;
et remplacer la prise en charge à l'école publique des 2/3 ans par leur accueil dans des structures locales payantes, ce qui n'affectera pas la scolarité de Victor mais de son petit frère Hugo qui restera encore un an à la maison avec sa maman car « sa veau pas l'coup de bosser au smig si faut payer le jardin des veilles » ! Hugo n'aura donc pas la chance de son frère de bénéficier des apports langagiers et de la stimulation cognitive d'une première socialisation à l'école maternelle.
Croyez-vous sincèrement, Monsieur le Président, que votre ministre pourra, par de telles réformes, atteindre l'objectif qu'il s'est fixé de diminuer par trois le nombre d'élèves en difficulté ? Et pouvez-vous m'affirmer que l'école primaire de demain continuera d'assurer à tous les élèves des chances égales d'émancipation sociale ?

Actuellement, nous assistons à la mise en œuvre, à marche forcée, des dernières grandes étapes de la transformation du système éducatif français. J'en veux pour preuve l'autoritarisme croissant exercé par la hiérarchie, le souci de rendre improductif l'exercice du droit syndical au travers du Service Minimum d'Accueil (SMA), ou celui de faire surveiller l'opinion et l'activisme des enseignants !

Aussi, comme bon nombre d'entre eux, j'entre aujourd'hui en résistance parce que je ne peux me résoudre à ce que l'école publique, mon école, ne se préoccupe ni de Victor, ni de Hugo, sans être pour autant en mesure de faire éclore un nouveau Victor Hugo. La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration (article 15 de la DDHC de 1789) c'est pourquoi d'un fonctionnaire dévoué je me vois contraint de devenir un fonctionnaire désobéissant ! En conséquence, en tant qu'enseignant tout d'abord, je prends les décisions suivantes :

  • Je n'appliquerai pas les nouveaux programmes mais continuerai à travailler dans l'esprit des programmes de 2002 (qui n'ont d'ailleurs fait l'objet d'aucune évaluation).
  • Je n'effectuerai pas l'aide personnalisée auprès des élèves (qui est destinée à remplacer l'aide spécialisée du Rased) mais mettrai à profit ces 60 heures annuelles pour rencontrer les parents deux fois dans l'année (en milieu et fin d'année), organiser les projets pédagogiques collectifs et également pour faire vivre la bibliothèque de mon école (qui est actuellement sous-utilisée faute de personnel mis à disposition).
  • Je ne déclarerai pas à l'administration mon intention de faire grève, 48h à l'avance, mais j'informerai, comme par le passé, les parents d'élèves au moins deux jours avant.
  • Je ne me porterai jamais volontaire pour les stages de remise à niveau ni ne transmettrai de liste d'élèves.

Ensuite, en tant que directeur, je prends les décisions suivantes :

  • Je ne participerai plus au fichage centralisé des écoliers via Base Elèves
  • Je ne traiterai plus que les demandes administratives qui concerneront directement les élèves, mes collègues ou le fonctionnement de mon école.

Enfin, en tant que simple citoyen en dehors de tout parti politique, je n'empêcherai pas la diffusion de ces prises de position professionnelles mais au contraire, tenterai de participer à l'émergence d'une résistance citoyenne et non-violente, porteuse d'un projet de société généreux et ambitieux – depuis la crise financière, nous savons tous qu'il est possible de trouver beaucoup d'argent lorsque c'est nécessaire – car notre République est en train de tourner le dos à ses dernières missions d'intérêt public...

Conscient que vous ne mesuriez probablement ni l'ampleur du désastre qui menace l'école, ni celle de la colère qui submerge le monde enseignant, je sais que vous entendrez mon appel et ne décevrez pas l'espoir que je mets dans la grandeur de votre fonction.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République, l'expression de mon attachement respectueux à la dignité de l'État républicain laïc et de croire en ma détermination à continuer d'œuvrer pour tous les élèves qu'ils soient ma fille, Victor ou Hugo.

CAZALS Bastien


> Copie à l'Inspection de l'Éducation Nationale de la circonscription de Gignac.
> Diffusion auprès des relais d'opinion.

http://uneecolepourvictorethugo.hautetfort.com/archive/2008/11/25/lettre-ouverte-a-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique1.html

Niversaire.

Bô Niversaire Claude !!!

Oui, 100 ans aujourd'hui...

Un homme d'une intelligence rare qui a marqué mon année de philo ("Tristes tropiques") avec Margaret Mead ("L'un et l'autre sexe").



Je suppose que si l'on demande aujourd'hui à un individu lambda:

"Levi Strauss, tu connais ?"

"Ben, oui, c'est une marque de jeans !!!"

vous répondra le "Triste Topic"...

Hou !!! Elle est pas trop mauvaise hein ???


jeudi 27 novembre 2008

Chapeau, Madame Dolto !!!


Elle aurait eu 100 ans cette année "La Françoise"...
"Mes respects, Madame Dolto".

Ma grande copine brune (!) aux yeux verts (!), maman de trois grands garçons qu'elle a élevés seule (ouais !) m'a adressé ce lien:

http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/5-vie-scolaire/106892-reportage-dolto%C2%A0-les-debordements-de-pouvoir-des-adultes


C'est à voir absolument, si l'on souhaite vivre plutôt bien en classe et à la maison...

Une autre vidéo tout aussi intéressante:

http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/5-vie-scolaire/106889-reportage-dolto%C2%A0-quand-les-enfants-critiquent-leurs-parents

D'autres vidéos dans ce dossier "Dolto, médecin de l'éducation"
plus que jamais d'actualités dans ce monde où les enfants sont bien seuls !!!
Le Hors Série de Télérama est accompagné d'un CD intitulé:
"L'enfant porte le poids des espoirs de ses parents"
Ne pas lire:
"L'enfant porte le poids du désespoir de ses parents " !!!


mercredi 26 novembre 2008

Récré

Allez, on laisse de côté le chiffon, la wassingue, les copies, les cahiers, les préparations, les courses, les enfants, les documents administratifs... et on écoute ça...



et puis ça...


Alors, ça va mieux ???

mardi 25 novembre 2008

Copieuse !!!


Pour imiter le blog "Danger école" de Jack, ben, j'ai pris une photo, non pas de la fenêtre de ma classe puisque je n'y suis plus... mais de celle de mon bureau...
Ceux qui connaissent l'endroit, levez le doigt !!!

dimanche 23 novembre 2008

Comment apprend-on à lire ???


Très grande question à laquelle personne ne répond précisément.
J'ai connu la méthode syllabique "Nicole et Victor" en 1953-54.
Humour: on notera la "mixité" de la méthode: un garçon coiffé d'un béret, ruban noir noué autour de la chemise; une fillette, cheveux coupés au carré, noeud discret dans les cheveux (presque le même que le mien).

Ils ont l'air heureux : "Pour donner aux enfants la joie de lire, et mettre un fil conducteur entre les différentes leçons, les textes se rapportent le plus souvent à la vie familiale et scolaire de Nicole et Victor" (NDLA)
Je n'ai pas le souvenir d'un apprentissage douloureux. Ce qui m'importait c'était de pouvoir lire au plus vite mon unique petit livre d'or qui racontait l'histoire d'un petit chien qui n'obéissait pas, s'échappait tout le temps et était privé de soupe. Je racontais l'histoire régulièrement et dès que j'ai commencé à reconnaître des syllabes, des mots, j'ai éprouvé un plaisir immense. La méthode n'était pas réjouissante mais elle me permettait de passer à une lecture globale beaucoup plus attractive.
En maternouille, j'ai constaté que le livre ne faisait pas toujours parti de l'environnement des petiots. "Il est encore petit... il ne sait pas lire".
Comment donner l'envie de lire si on ne manipule pas ce merveilleux trésor qu'est le livre.


Extraits de la préface: "La leçon de lecture au Cours Préparatoire doit commencer au tableau noir. Le Maître (un homme, pas une femme...), au cours d'une conversation simple et brève ( pas de temps perdu !!!), y trace dessins, mots, son nouveau (à la craie de couleur), puis phrases."...
"La présentation de cette méthode en un livret unique apporte, outre une appréciable économie,(!!!) une certaine unité, et la possibilité de rendre plus aisée la reprise en main des enfants qui nous reviennent après quelques semaines d'absences. " ( Les mômes séchaient déjà dès le CP à l'époque ???)

Le petit Nicolas

Pour clore ce dimanche très froid, une vidéo qui réchauffe le coeur.

http://www.dailymotion.com/video/x1gtuz_le-petit-nicolas

vendredi 21 novembre 2008

Scénario catastrophe.

Journal intime d’un enseignant…

Lundi 20 août 2012

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. C’est ma dernière rentrée. Du moins je l’espère : si mon salaire ne diminue pas encore cette année.

Lundi 20 août ! Ils nous auront encore grappillé trois jours cette année. On ne pourra bientôt plus les appeler les grandes vacances. Et pourquoi se gêneraient-ils ? Personne ne conteste !

Mes élèves font un semblant de rang par deux avant de rentrer en classe. Là, je m’aperçois que ma salle est pleine à craquer. Je me demande si cette année encore j’aurai le courage de tenir jusqu’au 13 juillet. Mais une absence pour raison de santé aurait immédiatement des conséquences sur ma note. C’est vrai que depuis que le chef de l’établissement recrute les enseignants sur l’école et nous note, beaucoup de choses ont changées. Ce brave Robert ! Je pensais qu’on était des amis au temps où il n’était que directeur, mais nos relations ont brusquement évolué quand il est passé chef d’établissement et qu’il m’a demandé de le vouvoyer…

Cette année, une classe a encore fermé dans l’école, mais personne n’a rien dit lorsqu’on a appris que l’on devrait enseigner à 38 élèves par classe en moyenne. Il n’y a plus qu’un vieux briscard comme moi que cela choque encore. Les jeunes, eux se sont habitués et trouvent ça presque normal.

De retour à la réalité, je demande aux enfants qui ont des handicaps de venir s’installer dans les premières rangées. J’en aide deux qui ne peuvent se déplacer seuls, car depuis 3 ans ils n’ont plus d’AVS.

Depuis la disparition des « clin », « clis » et des classes d’adaptation, on intègre tous les enfants du plus petit handicap au plus lourd.

En voyant ces trente-huit paires d’yeux, je me dis que pour ma quarante-cinquième et dernière année, je ne suis pas gâté. Je devrais être en retraite depuis trois ans mais les pensions indexées sur la bourse ont tellement diminué que j’ai dû repousser sans cesse.

Des cris d’enfants me ramènent à mes nouveaux élèves. Le répit aura été de courte durée. Et d’ailleurs comment en serait-il autrement depuis que dans l’école publique ne viennent plus que les déshérités, les enfants en difficulté. Les autres, ceux qui font augmenter la courbe du taux de réussite sont dans le privé. L’obligation de publier sur le site Internet des écoles les résultats des établissements a fait fuir les parents aisés. Le problème est que nous sommes payés en fonction de ces résultats et dans notre école, or ils sont faibles ! D’où un petit salaire que je complète par quelques extras les samedis soirs dans le resto de mon village.

Je fouille dans ma mémoire pour retrouver le moment où tout a basculé. C’était il y a quelques années, quand l’école maternelle a commencé à être remplacée par des jardins d’éveil… on se mobilisait sous des bannières qui parvenaient encore à fédérer, et les syndicats bataillaient ferme pour défendre l’Ecole et la profession. Malheureusement, ils ont peu à peu perdu du terrain, sont devenus bien peu représentatifs, surtout en 2010 quand les CAPD ont été supprimées. Quand j’appelle mon délégué syndical, il a beaucoup de mal à me répondre, parce qu’il est en classe toute la semaine. Ses 41 élèves sont vraiment trop agités quand il est au téléphone !

L’autre jour, pendant la récré, il a réussi à me dire que, comme en Italie, l’Ecole va devenir payante pour tous. J’ai quand même peine à le croire… Est-ce vraiment possible ?

Ce récit, vous l’avez compris, relève encore de la fiction… mais pour combien de temps ?

http://sections.se-unsa.org/84/IMG/
pdf/journal_intime_v2008.pdf


jeudi 20 novembre 2008